Les migrants. Mais qui ne participe de ce phénomène : les médias, les politiques, les universités, les entreprises, les organisations sociales ou humanitaires, les organisations confessionnelles, jusqu’aux Nations Unies ? Qui résiste encore à l’idée de co-construire cette catégorie des « migrants » ?
Bien peu, et si le Pape s’en mêle à l’appui des fameuses « statistiques » de l’OIM et des « ses 250 millions de migrants », qui osera encore s’élever face à la constitution de ce groupe identitaire « les migrants » ?
Tout de même, prenons un peu de recul, si ceux du petit reste qui perdent encore leur temps à se questionner le veulent bien. D’où vient cette nouvelle race : les migrants ? Qui sont leurs aïeux ? Qui sont ou seront leurs enfants ? Ont-ils un physique particulier, une pensée distincte, un esprit différent ? Sont-ils de nature ou de culture spécifiques pour constituer cette catégorie dénommée « les migrants » ?
Pourquoi tant et tant d’entre nous se lèvent-ils, en Europe ou ailleurs, pour aider, pour assister cette masse : les migrants ? Y aurait-il un « impératif catégorique » qui m’échapperait ? Cette aide, cette assistance à l’intégration, à la promotion des compétences, à l’inculturation, semblent motivée par une charité qui s’ignore.
Alors, qu’attend-on pour s’étonner, pour résister face à la montée de ce « populisme humaniste-humanitaire », certes généreux, mais qui a fabriqué et fabrique « les migrants ».
Pourrait-on m’aider à y voir clair ?
Suis-je un de « ces migrants » ou n’en suis-je pas ?