Forte de son itinéraire et de l’expertise de son équipe, en rupture avec les schémas classiques, la Fondation Josefa ose s’engager, questionner et proposer une voie renouvelée face aux défis du fait migratoire, selon sa vision sociétale : « Tous Migrant(s) », et selon son expérience au quotidien, au seuil et au sein de la Maison Josefa.
Vision : « Tous migrants » selon une approche voulue globale (physique, psycho-intellectuelle et spirituelle) pour chacune des personnes que nous sommes, pour chacun en son unicité, en privilégiant les dimensions culturelles et convictionnelles attachées à nos migrations.
Mission : Depuis mi 2015, la Maison Josefa est au service d’une conversion de regard sur nos migrations. En son sein, à Bruxelles, vivent une trentaine de co-résidents, migrants du monde, et des propositions multiples : sociales, culturelles et convictionnelles, ouvertes à tous.
Voici donc l’invitation de la Maison Josefa, visage de la Fondation, qui entrouvre ses portes, en s’affranchissant d’itinéraires migratoires prédéfinis, mais sans renier la mémoire de nos origines ou de nos traditions, aussi diverses fussent-elles.
Pour Josefa, le moment est venu de convertir notre regard sur nos migrations : il y va de notre responsabilité aujourd’hui et à l’égard des générations futures.
Tous migrant(s).
Nos migrations sont fondement et clé de voute de notre humanité : hier, aujourd’hui et demain, nous avons été, nous sommes et nous serons, toujours, tous migrants.
Ainsi, l'être-humain est par nature un être-migrant.
Nos migrations sont à entendre selon une approche globale : physique, psycho-intellectuelle et spirituelle ; sans les réduire aux seules dimensions spatio-temporelles ou climatiques, ni les limiter à une intégration socio-économique. Dès lors, sans catégorisation discriminante : « les migrants ».
Chaque être humain est unique et, corrélativement, chaque migration est unique.
Nos migrations touchent tout être humain et tout l'être humain.
Être-migrant est constitutif de notre Humanité.
Restreindre la migration humaine à une catégorie sociale de personnes dites "les migrant(e)s", c’est porter atteinte à la dignité et à la liberté de tout homme, de toute femme, de tout enfant, de tout être humain qui est, par nature, migrant.
Nous sommes tous fondamentalement migrant(s).