A la recherche d’une tradition intemporelle, au-delà d’une quête de rentabilité à tout prix.
Dans ce lieu qui a connu la marque des siècles, il s’agit de chercher à faire mémoire de l’avenir qui, migrant au présent, s’enracine dans des environnements, dans des espaces générateurs de créativité.
A l’image de la proposition « ensemble, migrant », le projet Josefa veut laisser résonner les musicalités inter-sphères, au cœur de nos bio-sphères, et, en particulier, de la sphère Moulin Josefa, en son sein ou en sa périphérie.
D’existants, de contingences, d’environnements, humain, animal, végétal ou minéral, le projet Moulin Josefa s’envisage comme volonté et désir de création et de design de paysages renouvelés.
Avec l’ambition de paysages renouvelés par la prise en compte de nos migrations, de nos conditions migrantes, par le regard sur le lieu et ses immeubles, par l’habitat des espaces dans leurs diversités éco-logiques, le projet Josefa veut se laisser porter par les désirs enfouis ou abimés au fil des temps dans cette zone du monde.
Habiter, se laisser habiter par ce lieu nourri de flux et de reflux et surtout laisser émerger un autre récit respectant pleinement l’esprit et l’âme du lieu. Il s’agit d’abandonner toute idée de « rentabilité » ou de profits à court terme et bien davantage de se montrer à l’écoute des signes du temps, de l’espace, de la terre afin de respecter et d’accueillir la virginale donation du lieu.
En quelque sorte, offrir et recevoir davantage que prendre et produire. Habiter notre condition humaine au gré de nos migrations ouvre, en quelque sorte, sur base d’un langage communalement fondateur : « ensemble, habitant migrant » à une responsabilité : construire et cultiver un monde paisiblement habitable.