En décembre, à Bruxelles, le regard de Josefa s’est affiché sur les « abris-bus ». Qu’en est-il ?…
Josefa a choisi d’apparaitre alors qu’au même moment se réunissaient au Maroc, à Marrakech, les Nations autour du Global Compact for Migration.
Par l’exposition de son affiche : « Tous Migrants », Josefa tenait à nous interpeller. Il n’y a migration que pour tous et ensemble, et pas seulement pour une « catégorie » dite « les migrants » discriminée par les médias, les politiques, les acteurs socio-économiques. Non ! Cette nomination est injuste et réductrice. Même pour de nobles et humanitaires raisons, il n’est pas bon de réduire une part de notre humanité à une qualification réductrice. L’Histoire nous a déjà montré comme il est difficile ensuite, voire impossible, de détruire ces murs, ces frontières qui enferment dans une « identité » arbitraire.
Non ! Nous sommes Tous Migrants et non pas certains, nommés « migrants ».
Par ailleurs, Josefa souligne notre globalité d’être. Il n’est pas possible de parler de « migration » sans l’entendre avec une approche globale : physique, psycho-intellectuelle et spirituelle. Nos migrations ne se limitent pas à ce que des technocrates, des universitaires, voire des humanitaires, semblent dicter pour d’autres, créant ainsi une économie « des migrants »
.Nul ne peut être exclu de la condition migrante de notre humanité. Josefa s’affiche, se montre, interpelle et propose une voie radicalement renouvelée : Nous sommes tous fondamentalement migrants. Oui ! C’est la source et le sens de notre humanité.