Au cœur de notre environnement urbain, quel regard osons-nous poser sur la migration, sur nos migrations ?
Qui dit migration, dit souvent peur de l’autre qui nous est étranger, étrange …, peur pour notre espace personnel et social. Et si, au cœur de la Maison Josefa, l’hospitalité envers l’étranger, envers l’autre, changeait positivement notre regard sur lui et sur nous …
Ainsi, l’espace immobilier Josefa nous invite à un regard renouvelé sur autrui. En quête d’impact sociétal et de durabilité, cet objectif voulu au service de l’intérêt général se déploie avant tout dans les dimensions esthétiques et éthiques de la Maison Josefa. Il s’agit que chacun de nous, au sein et autour de la Maison Josefa, résident réfugié affecté par une migration forcée ou autre résident, hôte de passage, se sente personnellement invité, encouragé à (re)considérer sa relation à autrui, particulièrement quand celui-ci nous est étranger.
Le geste architectural de la Maison Josefa souligne cette volonté d’hospitalité réciproque, avec des espaces d’intimité (unités de logement), des espaces d’échanges et de rencontres, articulés avec l’environnement urbain et la sphère publique (pôle de restauration, centre de soins) et des espaces interpersonnels (pôle culturel, spirituel).
Dès lors, l’enjeu fondamental est que la Maison Josefa favorise un changement de regard, un échange de regards renouvelés entre nous, tous migrants.