2024

UNIQUE. 2024

Mais pas sans POURQUOI.

Pour-quoi, en nos mondes, se propagent les pensées discriminantes, discriminatoires, catégorisantes, enfermantes ? En vue de quoi ? A qui la responsabilité ?

Aux philosophes, aux théologiens ? Aux juristes, aux politiciens, aux économistes ? Aux universitaires, aux sociologues, aux anthropologues ? Aux médecins, aux psychanalystes ? Aux journalistes, aux acteurs (médias-)sociaux, aux influenceurs ? (Que de belles catégories auto-proclamées !)

« Les migrants », « les racistes », « les palestiniens », « les ukrainiens », « les russes », « les israéliens », « les occidentaux », « les musulmans », « les chrétiens », « les juifs », « les démocrates », « les fascistes », « les populistes », « les riches », « les pauvres »... (Que de belles catégories proclamées par certains au nom des autres ou au nom d’un groupe particulier supposé comme tel !)

Y-a-t-il encore une possibilité de sauver l'humanité de ces postures qui amalgament sans précaution et surtout contraignent à une réaction du « j’en suis », « je n’en suis pas », du « pour » ou du « contre » ?

Comment, dans ce climat délétère, au-delà de tout enjeu environnemental ou climatique (là aussi n’y-a-t-il pas lieu de repenser urgemment le POURQUOI ?), puis-je préserver mon unicité d'être vivant ? 

Comment survivre face à une économie de la classification (sous le prétexte fallacieux qu’il faut bien nommer les choses) : « les autres », « les gens », « les migrants » ? Bientôt, il sera trop tard : les algorithmes se seront emparés de ces postures qui se veulent bien-pensantes, à l’image et à la ressemblance de l’homme (du moins de certains, toujours plus puissants d’eux-mêmes).

A quel titre et au nom de quel intérêt devrais-je être classifié ?

NON. Il n'y a pas « les migrants ». Dans son unicité ontologique, existentielle, chacun est (à sa place et non pas à celle d’autrui), car il est vivant de par ses propres migrations : naissance, mort, itinéraire relationnel, de soi à soi, de soi à l’Autre, de soi à autrui. Au commencement, était le Verbe -migrant-, et Il demeure de toute éternité en son Unicité. 

Pas de néologisme ici, pas de « gender », pas de « wokisme » qui enferment toujours plus au nom d'une pseudo liberté ou d'une soi-disant singulière identité (quel horrible et choquant vocable mortifère et séparateur).

Alors, 2024. Sera-t-elle l'année où le sens renaitra, où les sens renaîtront ? Où la question POURQUOI réussira à émerger et sera possiblement unique pour chacun en son expression ? Où la posture « problème-solution » (si chère aux pragmatismes du monde libéraliste), en général portée par les uns pour le compte des autres, disparaîtra à tout jamais ?

2024 : éthique, poétique, créative, ou pas.

Osons formuler le vœu que 2024 soit l’ère du STOP aux tableaux peints par les « uns » pour, versus contre, les « autres » à exemple de « les migrants » ; tableaux qui, assurément, divisent, abîment et annihilent notre humanité. Être Vivant, être Humain. Ni trop, ni trop peu. Et non pas objets, choses ou données alimentant les cerveaux « algorithmistes » de penseurs en quête de domination, intellectuelle, politique ou économique, et ce, trop souvent, au prétexte de bienveillance ou de service de l’intérêt général. POURQUOI.

ENSEMBLE MIGRANT.

2024