Après l’approche « tous migrants », et la considération que nos migrations sont au fondement de notre humanité « migrante », Josefa nous invite à franchir le seuil de l’« habitat migrant » …
La première aventure Josefa s’est construite en ville, à Bruxelles, rue des Drapiers. Pour l’étape suivante, nos regards sont encouragés à se tourner vers la campagne, vers le Brabant-Wallon. L’intuition est de penser un habitat « alternativement léger », au gré de nos migrations, de nos transitions.
La première étape est de constituer une équipe, porteuse du projet. En parallèle, des recherches philosophiques, politiques, urbanistiques, juridiques, en cours (habitat habité) et des rencontres-découvertes d’expériences existantes, en Belgique ou en Europe : il s’agit, d’ores et déjà, de rêver l’espace, de poser des utopies.
A ce stade, ce pourrait être un terrain d’environ 3ha sur lequel et avec lequel, et au gré de l’expérience de la Maison Josefa à Ixelles, viendraient prendre appui des espaces : espace habitations (pour une trentaine de personnes réparties en dix maisons) ; espace de restauration, espace artisan-artistique, espace culturel, espace de méditation et un espace « vide ».
Une réalité de ce nouveau projet est d’être vécue en concertation avec un territoire et ses « occupants » (citoyens, acteurs politiques…) en vue de penser et d’habiter « ensemble », mais aussi, possiblement, avec d’autres porteurs de projets, aux accents d’inclusion transitionnelle en écho de « tous migrants ».
Le phénomène de nos migrations reste à ce jour un défi et un enjeu certain d’avenir. Combiné à des formes d’adoption de nos unicités et des défis transitionnels, l’inscription d’une démarche vers une « seconde Maison Josefa migrante » aux accents entretenus « nature-culture » et, en respect de chacune, chacun, dans la globalité de nos dimensions « homme-nature » se veut un geste créatif et de responsabilité politique et sociétale.
Bienvenue à qui veut penser ou continuer à penser autrement nos migrations humaines.