Cette fois-ci, il est possible de le dire : les travaux de la Maison Josefa sont achevés ! Quel périple migratoire depuis l’été 2018 ; périple certes mouvementé mais qui aboutit sur un nouvel et bel espace Josefa.
Prélude en quelque sorte de la nouvelle mission Josefa portant sur l’« Habitat migrant ». En effet, depuis mi 2018, la Maison Josefa à Ixelles a connu sa propre migration, enrichie par les gestes des artisans mais aussi par la vie d’une vingtaine de personnes qui se sont succédées dans les parties pas à pas achevées.
A partir de ce mois de septembre, la Maison Josefa accueillera 32 résidents, qui, de par leur migration, viennent écrire les prochaines étapes migratoires de la Maison Josefa.
Ainsi, la Maison Josefa accueille d’une part des résidents, mais aussi, au gré de nouveaux espaces, tout un chacun, migrant. Ainsi, nous sommes invités à découvrir le nouvel espace culturel, espace Ana, embelli des vitraux de Jean-François Jans, le nouvel espace de méditation, espace Sara, rendu intime par les voilages créés par Pierre Sohie. Il en va aussi d’un espace artistique, espace Maia, qui s’offre à la présence d’artistes-migrants, en l'occurrence des créateurs de films et de documentaires, et d’un espace psycho-spirituel, espace Alma, qu’habiteront, à leur manière, deux propositions : coaching ontologique et soins de nos mémoires corporelles, au gré des possibles et fécondes synergies avec les migrations résonant dans la Maison Josefa.
Enfin, sans oublier les deux beaux jardins, la Maison Josefa s’est embellie intérieurement de plusieurs espaces ouverts à l’ensemble des résidents : une médiathèque-bibliothèque, espace Selma et un vaste espace en étage, espace Tessa, pour recevoir rencontres et échanges.
Reste, pour l’avenir, comme le parachèvement de ces aménagements, la prochaine Poustinia qui viendra conjuguer les divers harmoniques de la Maison Josefa avec celle de l’intimité du retraitant qui recherche une migration davantage intérieure.
Bref, plus d’hésitation, chacun, chacune, tous, nous sommes bienvenus à la Maison Josefa et, encore un immense merci à toutes celles et ceux qui ont contribué ou vont contribuer, au gré de leurs propres migrations, à la migration de la Maison Josefa.