« Migrant »… Quel cadre juridique ?

A travers notre monde, ses médias et ses politiciens, en tant que citoyens de ce monde, il nous est donné régulièrement d’entendre parler de l’illégalité « des migrants », dans tel ou tel contexte ou selon telle situation...

Certes, le terme « illégalité » renvoie à la législation en place, localement ou plus largement, nationale ou européenne ; législation discutable, perfectible, amendable, juris-prudentiable, parfois, mais, en place.

Par contre, le terme « migrant », qui le définit et selon quelle autorité ?

Pour la plupart de celles et ceux qui l’utilisent, ce terme, ce vocable fort médiatisé, tombe comme « une évidence ». Pour autant, à y regarder de plus près, quel est son fondement juridique, législatif ?

Ce terme « migrants » est passé dans le langage commun, mais quel poids juridique, législatif a-t-il ?

Quel est le fondement référentiel, y compris linguistique, sur lequel les nations s’accordent consensuellement, universellement ? A priori, aucun !

Dès lors, que penser des paroles, des gestes portés à l’intention ou à l’encontre des dits « migrants » ? Vaste question… en suspens.

Faut-il d’ailleurs enfermer le terme dans un cadre positif, juridique ? Ne vaut-il pas mieux lui laisser la liberté de migrer ? A bon migrant, salut !

Gilbert