"Le mot bonheur viendrait de l’expression « bon eür ». « Eür » proviendrait du latin augurium qui signifie « s’accroitre durablement ». Le bonheur n’est pas qu’une joie passagère mais l’aboutissement d’une construction durable. Vu comme « le mobile de tous nos actes » (Saint Augustin), il ne s’accomplit plus seulement dans l’au-delà, mais ici et maintenant…

Les tragédies de Lampedusa sont venues nous le rappeler. A propos de ces personnes migrantes, victimes à la recherche d’un bonheur incertain, mais terrestre, le Pape François a justement parlé de honte, mais aussi de « mondialisation de l’indifférence ». En effet, aujourd’hui, les notions de complémentarité et de solidarité doivent reprendre pleinement sens !

Certes, par ces temps de crise économique, le premier réflexe est souvent celui du repli sur soi. Dès lors, les thèmes de l’immigration et la montée de nationalismes sont à la veille des élections européennes de toutes les préoccupations. Alors, raisons de plus pour accueillir l’invitation de la Fondation Josefa à un bonheur partagé !"

Kris