Notre chaleureuse rencontre a ouvert grand de nombreuses portes que je ne croyais souvent qu’entr’ouvertes…

Je suis heureux d’entendre une autre voix me dire que la valeur entière d’un être humain se transporte avec lui, d’où qu’il vienne et quelles que soient les conditions et les raisons de son périple. Et qu’un périple, libre ou forcé, nous en faisons tous un au cours de notre vie, ce n’est pas qu’une question de géographie ou d’origine.

Je crois qu’entre nous, nous avons beaucoup de Mozart et d’Einstein à accueillir et avec qui nous pouvons partager et construire, sans que cela constitue un danger pour « nos identités », au contraire. Tout comme dans une entreprise, on apporte « son héritage » bon ou mauvais, au travail et à ses collègues, en entrant dans un pays (notion qui implique des frontières et donc que je n’aime pas beaucoup), on ne vient jamais les mains vides. A nous d’aider les blessures à se cicatriser, et à apprendre beaucoup pour peut-être cicatriser les nôtres, et découvrir que le partage est le plus sûr moyen de progresser, de comprendre et de (se faire) respecter.

Communiquer c’est aussi favoriser l’étonnement : refusant de se laisser enfermer dans une image de générosité ou de charité, en toute simplicité et en essayant d’abord de le vivre elle-même, la Fondation Josefa veut partager que l’accueil de l’autre et l’hospitalité partagée sont source d’enrichissement mutuel et fécondent nos vies.

Christophe