En contact avec des personnes dites migrantes, je réalise leurs richesses personnelles : courage, détermination, engagement, et tout autant, j’observe leurs difficultés à être reconnues, en leur identité propre, en leur dimension personnelle.

Ainsi, j’ai rencontré la peur de l'inconnu ou de l'échec, le sentiment d'être inférieurs car étrangers ou bien de ne pas savoir communiquer ou comprendre autrui. Beaucoup de ces difficultés relatives à une insécurité psychologique, à une gêne pour se présenter comme étranger, questionnent fondamentalement l'identité.

Il est vrai que, du fait de la migration, au fil du temps, les identités individuelles, culturelles sont fragilisées. Cette incertitude identitaire, cette instabilité  évoluent certes au gré des générations ; mais les jeunes générations et les générations futures auront à vivre durablement avec ce défi identitaire.

Inès