Ciel, ouvre-toi car nos frontières terrestres…

Elles se referment sur elles-mêmes, étouffent de leur trop plein d’avoir. Des murs disparaissent, d’autres surgissent, virtuels ou réels. La construction ne s’est jamais si bien portée de Berlin à Jérusalem.

Que dire, sinon que Babel s’est transformée en une bataille du mur entre hommes. Des frontières apparaissent même au cœur des mers pour limiter, contraindre les flux d’humanité. Point trop de migration, c’est dangereux pour la santé de l’humanité. Reste chez toi, bien au chaud de ta douce misère ou de ta pauvre richesse, mais ne voyage que si tu es sûr de produire quelque résultat profitable.

Alors que faire, prier pour que le ciel en son paradis nous accueille, puisque notre terre, pour beaucoup, se fait enfer. Pourquoi, le ciel ne nous tomberait-il pas sur la tête, si cela devait permettre, enfin, que l’humanité retrouve le chemin du sens… commun !