Evasion fiscale et intégration forcée

A l’heure où actualité rime avec évasion fiscale, il serait sans doute de bon ton de souligner que parler d’évasion est une liberté réservée à certains et dont d’autres, forcés à migrer sans leur bien, sont privés.

A moins que cacher ses capitaux, les envoyer sous des cieux préservés du regard soient une contingence réservée à quelques fortunes mondaines.

En fait, nous pourrions nous interroger sur le juste sens que certains accordent à la migration, à l’évasion. Quels sont les fondamentaux, Dieu ou César, quels sont les horizons vers lesquels nos regards peuvent sensiblement se porter ?

La question demeure : suis-je moindre que mon poids d’or ? Suis encore sensible à la Règle d’or à laquelle se réfère encore, parfois, notre humanité ? Sommes-nous conscients, encore, que ma mesure demeure autrui, celui ou celle auquel il n’est pas bon de faire ce que je ne souhaite pas qu’il ou elle me fasse ?

Sommes-nous ce que nous sommes ou devenons-nous ce que nos capitaux évadés en des lieux de sûreté (passagère ?) sont ?

Ou bien sommes-nous encore capables de privilégier notre part d’humanité, de faire en sorte qu’une part de nos capitaux se déplace pour privilégier l’avenir de celles et ceux dont la migration et parfois l’intégration sont contraintes, voire forcées ?

Si notre cœur s’émeut, alors, il peut être judicieux de se pencher sur le berceau Josefa où apparaît une autre proposition : conjuguer évasion fiscale avec migration forcée pour favoriser des intérêts partagés : parts à prendre dans la Maison Josefa ; une proposition immobilière aux couleurs du monde sous des cieux illuminés d’un avenir imaginé avec celles et ceux que mes trop grands capitaux cachaient à mon cœur.