Seconde Maison JOSEFA

A Bruxelles, dans un coin d’Ixelles, vit depuis 2015 la Maison Josefa...

Josefa, maison ouverte sur la cité, passerelle entre nos migrations, libres ou contraintes, se propose comme espace de co-résidences, pour certains, d’échanges culturels ou convictionnels, pour d’autres. Tous migrants, nous pouvons en franchir le seuil.

Ainsi, Josefa vit à la fois comme une proposition politique, sociétale, selon une approche voulue globale (sociale, économique, culturelle et convictionnelle) et respire comme un espace opérationnel, proactif, expérimental, au gré de son habitat et de ses propositions connexes.

Alors, pourquoi envisager une seconde Maison Josefa ? Il serait bon de rappeler l’intention initiale, statutaire, en 2011, de déployer en Belgique et en Europe, la vision Josefa. En fait, aujourd’hui, il s’agit, non pas de chercher à ouvrir un Josefa numéro 2, puis 3…, mais bien d’exprimer la volonté de partager le chemin parcouru, de faire vivre, respirer, l’esprit Josefa au gré de nouveaux visages, de nouveaux itinéraires.

La Maison Josefa : un espace de libertés, où la seule exigence demeure de s’accorder sur l’inattendu du présent et de s’enrichir d’itinéraires migratoires, les nôtres, co-résidents, ou personnes de passage, plus ou moins contrariés.

Dès lors, pour s’ouvrir à cette nouvelle voie, il serait bon que certains, en chemin ou au bord du chemin, fassent signe. A plusieurs, vers de nouveaux horizons, sur la ligne de crête Josefa (« tous migrants » et approche globale : sociale, économique, culturelle et convictionnelle), le sens s’amplifiera de regards échangés.

Bien sûr, tout reste à penser, à repenser, au gré des aventures vécues depuis 2011 : quelle nouvelle Maison, pour quel avenir renouvelé ? A la fois, la même et à la fois tout autre !

Le socle de la Maison Josefa doit s’offrir à résonner encore de nos migrations, de nouvelles migrations : donc pas de programme politique ou de parcours opératoire dicté par quelques pouvoirs subsidiants, ou par quelques prérogatives philanthropiques. C’est aujourd’hui tout juste un désir de poursuivre ce qui a été engagé en 2011, à la mesure d’une actualité qui tend à amener chacun à questionner un peu plus les dialectiques « migrant - non migrant » « croyant - non croyant »… ?

Quelle forme culturelle, convictionnelle, sociale, économique aura le nouvel espace Josefa ?

A vous, à nous, tous migrants, d’y prendre part, et de construire ensemble.