Migrations et vision

Au gré de nos questionnements ou de nos méditations, selon les moments de notre vie, nous sommes parfois tentés de nous interroger sur le sens de la vie comme migration ou bien encore sur notre migration ultime commune à tous : le passage par la mort.

« Vivez pour vous mais existez pour le bien de tous ». Le bien de la cité, le bien de la ville, le bien de la région, le bien du pays, le bien du continent, le bien de la planète et de toutes les espèces vivantes, y compris la faune et la flore, avec lesquelles l’homme est censé coopérer pour établir un équilibre basé sur le respect et la compréhension. 

Habité par ma migration, je ne m’en laisse pas conter par celles et ceux qui cherchent à s’emparer de mon « identité », m’affublant de quelque attribut migratoire comme « il est un migrant » ou bien encore « il est un réfugié » sans même me consulter au préalable pour savoir ce que j’en pense…

Aux premières années de la Fondation Josefa, le mot d’ordre était : « changer de regard » en particulier sur cette nouvelle population qui commençait à migrer, d’un peu partout, et que l’actualité appelait « les migrants »

Par-delà les religions, juive, chrétienne, musulmane, dont il est l’ancêtre, Abraham est l’archétype du migrant, celui qui, sur injonction divine ou pour tout autre motif, quitte son pays, sa patrie, sa famille et se met en route vers un pays promis ou rêvé, mais inconnu…

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